Nuages de vapeur d'eau sortant des tours de réfrigération de la centrale nucléaire de Chinon vus de la Chapelle sur Loire
Pour répondre aux besoins des français, la filière de l’énergie nucléaire aura toujours une place importante dans la mixité énergétique, car elle est la seule avec l’énergie hydraulique à pouvoir répondre à chaque instant aux fluctuations de la demande en énergie électrique et pallier la production aléatoire des énergies renouvelables. Déja en 2016, le GIEC dans son résumé à l’intention des décideurs n’y est d’ailleurs pas opposé tout en précisant qu’il existe une variété d’obstacles et de risques et que de nouvelles technologies sont en cours de développement visant à résoudre les problèmes de sécurité et la gestion des déchets (1).
Pour en savoir plus, les liens ci-dessous renvoient vers des pages du site national de l’AFIS ou de la SFEN
1) « L’énergie nucléaire est une technologie d’approvisionnement en électricité à faible émission de GES arrivée à maturité, mais sa part dans la production d’électricité mondiale a décliné (depuis 1993). L’énergie nucléaire pourrait apporter une contribution croissante à l’approvisionnement en énergie à faible carbone mais il existe une variété d'obstacles et de risques (éléments disponibles : robustes, degré de cohérence : élevé). Ceux-ci incluent : les risques concernant la sécurité opérationnelle et les préoccupations associées, les risques liés aux mines d’uranium, les risques financiers et de régulation, les problèmes de traitement des déchets, les problèmes de la prolifération des armes nucléaires, et l'opinion publique contraire. (éléments disponibles : robustes, degré de cohérence : élevé). De nouveaux cycles de combustible et de nouvelles technologies de réacteurs visant à résoudre certains de ces problèmes sont en cours de développement notamment concernant la sécurité et la gestion des déchets. »
Un article paru dans la revue de l’AFIS en octobre 2011. Il fait le point sur la complexité des systèmes énergétiques, les économies d’énergie et le scénario Négatep, les énergies renouvelables et notamment L’intermittence de la production d’électricité solaire et éolienne, l’efficacité du captage et stockage du CO2...
Les rejets radioactifs, thermiques et chimiques des centrales nucléaires françaises ont toujours eu un impact mineur sur l’environnement d’autant plus qu’elles ne rejettent pas de gaz à effet de serre ni des poisons tels les dioxydes de soufre ou d’azote ou des poussières. Le lien renvoie vers un article de la Société Française d’Énergie Nucléaire qui fait le point sur les rejets des centrales nucléaires et comment ils sont contrôlés.
L’auteur, Hervé Nifenecker, tente de répondre aux principales interrogations sur l’utilisation de l’énergie nucléaire, la gestion des déchets et leur impact environnemental.
Article de Jean Brissonnet paru dans la revue de l’AFIS d’octobre 2000. Un taux de radioactivité supérieur à la normale est découvert par un militant du CRIIRAD sur la plage de l’Espiguette proche du Grau du Roi ! La presse locale s’en empare pour alimenter toutes les peurs relayées par TF1 dans son journal de 20 heures. Des centaines, voire des milliers de personnes auraient été contaminées, Des réservations de vacances sont annulées… coup de théâtre, les responsables du CRIIRAD annoncent qu’il s’agit probablement de radioactivité naturelle… « Les flamants roses peuvent dormir tranquilles ». L’auteur fait aussi une bonne analyse sur la radioactivité naturelle et artificielle. Un article à ne pas manquer.
AFIS Marseille & Provence
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